Samba en France:Pratique associative

Un article de Samba en France.

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Cette page est destinée à vous faire partager l'expérience associative accumulée par les différentes structures sambistes en France.

Sommaire

[modifier] Accueil des débutants

[modifier] Cours par niveaux

  • Samba Résille à Toulouse : on a deux cours (1ere et 2e années) animés par des intervenants professionnels. La troupe représente une trentaine de personnes et la demande est forte pour y avoir un niveau de jeu relativement élevé. -- AlNo

[modifier] Intégration directe dans la troupe

  • Certains groupes dont la taille n'est pas trop importante accueillent directement les débutants en début d'année, mais cela exige un gros effort des meneurs pour les former les premiers mois. On peut s'organiser en mettant en place des ateliers en fonction des disponibilités. Les partitions informatiques sont également un outil d'auto-formation appréciable. -- AlNo
  • Samba-Roualé à Monléon-Magnoac : on intègre directement les "débutants" car ce qui les motive le plus, c'est la prestation en public, donc au bout de 5 ou 6 répét, sauf exception, ils peuvent commencer les prestations avec la troupe. Mais ce système est en effet très éprouvant pour le "meneur" , et en plus ça ralentit le groupe dans sa vitesse d'étude des morceaux... -- ClémentCousin

[modifier] Création d'une structure associative

[modifier] Instruments

Se procurer des instruments est un des premiers problèmes auxquels une jeune structure est confrontée.

  • Instruments d'occasion : achetés ou récupérés auprès de groupes installés et renouvelant leur matériel. Voir la rubrique des petites annonces.
  • Instruments neufs :

En profiter pour se renseigner sur les produits destinés à la protection auditive. En général chacun s'achète sa paire de bouchons mais la structure peut décider d'acheter un lot de bouchons jetables qu'elle distribue auprès des nouveaux arrivants et des étourdis qui ont (encore) oublié les leurs à la maison. :)

[modifier] Structure juridique et assurances

En général on passe par la création d'une association loi de 1901. Pour cela les démarches sont simples : il faut être au moins deux (un président et un trésorier), et déposer des statuts en préfecture, votés en assemblée générale constitutive et ratifiés par tous les membres fondateurs.

On peut également se contenter de créer une association de fait : les déclarations ne sont pas obligatoires mais le statut juridique n'a pas la même portée que celui d'une association loi de 1901.

Dans certains cas on peut être hébergé par une association aux objectifs plus larges : école de musique, MJC... Dans ce cas, les membres du groupe sont adhérents de la structure hébergeant leur activité.

Une assurance est à prévoir pour couvrir les risques liés à la pratique (répétitions, sorties en public) tant pour les adhérents que pour le public. De nombreuses mutuelles et assurances proposent des formules pour les associations, dont notamment la FOL (Fédération des Œuvres Laïques), la MAIF... On intègre habituellement le montant annuel de l'assurance par personne dans le prix de l'adhésion annuelle.

[modifier] Financement

La première source de financement est constituée par les adhésions et les cotisations dans le cas d'une association.

Une association peut également recevoir des dons et des subventions : il faut dans ce dernier cas monter des dossiers que l'on présente aux institutions (mairie, département, région, DRAC, ministère de la Culture...) pour financer un projet ou un fonctionnement.

Il existe aussi un mécanisme d'apport en fonds associatif avec droit de reprise : un ou des membres peuvent apporter des fonds en conservant le droit de les récupérer. Il convient de formaliser cet apport par un contrat qui permet d'une part à l'association de justifier de l'origine de ces fonds et au membre de justifier de son droit de retrait. Le principe est celui d'un prêt à taux zéro et dont la durée est librement choisie par les deux parties (l'association et l'adhérent).

Enfin, les sorties en public peuvent donner lieu à des rémunérations en nature (repas, boissons) ou en argent. En général il vaut mieux dans ce cas être constitué en association pour pouvoir ouvrir un compte bancaire ou postal propre à l'association et centraliser ainsi la gestion financière de la structure.

[modifier] Lieu de répétition (et protections auditives)

Trouver un lieu de répétition est une des tâches les plus ardues, surtout en milieu urbain.

On peut commencer par utiliser les services de studios d'enregistrement, mais ça coûte cher, bien qu'on puisse se partager les frais. Une autre limitation est la capacité d'accueil : au-delà de 15 personnes, on commence à être très à l'étroit dans la plupart des boxes disponibles. Se renseigner auprès des mairies pour savoir s'il n'existe pas un équipement adapté qui peut être mis à disposition de la structure (salle de répétition de musique, salle de concert, cinéma de quartier...).

L'utilisation d'une grande cave ou d'un grand garage ne doit être envisagé que si l'insonorisation est bien faite : les cartons à œufs n'empêchent pas le bruit de sortir, tout au plus ils corrigent le son à l'intérieur du local. Attention aux aérations, nécessaires pour respirer un air frais mais qui laissent en même temps sortir le son...

Autre possibilité : les répétitions en plein air, de préférence à l'extérieur de la ville et loin des habitations. Le son des surdos porte jusqu'à 5 km en plaine, parfois plus s'il y a du vent... Évidemment ça n'est valable que lorsque la météo s'y prête :)

[modifier] Recruter des membres

On peut raisonnablement supposer que le démarrage se fait à deux ou trois, ensuite il faut se faire connaître :

  • par des tracts dans les magasins de musique, dans les facs, chez les commerçants locaux, dans les lieux culturels...
  • en jouant en public (à condition bien sûr de maîtriser un début de répertoire !)
  • sur internet (d'où l'existance de ce site :-)

Ne mordez pas les nouveaux, encadrez-les et montrez-leur comment tirer le meilleur d'eux-mêmes. En tant que fondateurs d'une structure, les anciens se doivent d'être patients et pédagogues.

[modifier] Définition et apprentissage d'un répertoire

Voir la page sur les outils pédagogiques.

[modifier] Jouer en public

Se produire en public suppose qu'un répertoire est déjà acquis. Pas besoin d'être exhaustif ni très riche, le principal est de maîtriser les démarrages et les arrêts, avec idéalement quelques variations ou breaks. Cela permet de se faire connaître et de recruter de nouveaux adhérents.

Trouver des occasions pour jouer n'est pas très difficile :

  • sur les marchés
  • fêtes locales et carnavals

Là où c'est plus difficile, c'est pour convaincre des organisateurs de spectacle et de fêtes de louer vos services pour animer un événement. Pour cela, il faut être opiniâtre, avoir le sens du contact et démarcher les acheteurs potentiels. Préparer un plan de prospection en amont permet de se partager la tâche, un argumentaire et une grille de tarifs seront aussi d'une précieuse aide. Disposer de documents (plaquettes, cartes de visite, CD) destinés à être distribués est évidemment un plus.

[modifier] Pour en savoir plus...

[modifier] Organisation interne

Et maintenant, un petit topo de l'organisation interne de la structure en fonction du type d'activité.

[modifier] Ecole de samba

Organisation de l'école :

  • bateria
  • danseurs et danseuses
  • alas
  • trio eletrico
  • ...

[modifier] Bateria

[modifier] Bloco

[modifier] Groupe de pagode

[modifier] Associations et collectifs pour le soutien et la diffusion des pratiques culturelles amateur

  • IRMA : Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles
  • Zanzibart : portail pour la diffusion d'artistes et d'associations culturelles.
  • Le Florida d'Agen accompagne les créateurs en proposant des ateliers, des formations, des résidences... c'est aussi un lieu de diffusion
  • A 13 : liste de studios d'enregistrement en France
  • Radio CLUBE BRASIL : Diffusion et promotion des artistes en France produisant de la musique brésilienne.
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